Réveil bubonique...
On se lève un matin
Plutot pas mal en point
Des fourmis dans les mains
Un truc pas vraiment sain.
Pourtant pas de boissons
Ni de trop riches cuissons
Juste quelque chose de con
Sur les fesses, un bouton.
Loin du banal poincon
Un énorme bubon
Un riche comédon
Empli de pu pas bon.
La fesse atteinte meurtrie
Impossible de s'asseoir
Ce vers qui grossit
Un blush pas beau à voir.
D'un feu vraiment intense
la douleur me lance
Du vers me séparer
Mon seant soulager.
De doigts, tenailles précises
Je pince et puis incise
Amas de gras putride
D'un geste je trucide.
De douleur me tord
Enfin le vers en sort
De l'alcool sur l'escart
Fin d'un triste avatar.
Cessez d'étre degouté
A qui n'est ce arrivé
D'étre un beau jour doté
Aux fesses d'un vil acnés.
D'un bubon pourissant
Aux fesses faire la prose
Est aussi méritant
Que d'adorer les roses.